Publié le 25/11/2022
Les violences économiques sont des violences familiales
Les crises sanitaire et financière ont fragilisé la situation professionnelle des femmes. Ainsi la stratégie de l’auteur des violences est de maintenir la dépendance économique et financière, et donc son emprise sur elles.
Au 3919, 25 % des victimes (soit 1 femme sur 5) dénoncent des violences économiques, en plus d’autres formes de violences (physiques, verbales, administratives, sexuelles, psychologiques).
Pour la plupart, il s’agit de chantage économique, de contrôle des dépenses, de dépossession des ressources financières, de surendettement, allant même jusqu’à l’ordre intimé par l’agresseur de ne pas exercer une activité professionnelle.
Après la séparation, les violences économiques peuvent prendre la forme d’un refus de payer le loyer lorsque la femme s’est mise en sécurité loin du domicile conjugal, le non-paiement des « pensions alimentaires » ou contribution à l’entretien et l’éducation des enfants comme l’abandon de famille ou encore la multiplication des procédures judiciaires.
Face à ce constat, Solidarité Femmes lance une grande campagne de communication sur les réseaux sociaux et les médias télévisés et radios, pour dénoncer cet état de fait, amener le maximum de personnes à en prendre conscience et à réagir, et à terme faire évoluer les mentalités et les actes.